La fatigue qui vient. Je sors du travail plus tard que prévu, je me trompe de RER pour aller chez A et C. En ce moment j’ai besoin de mes amis comme jamais, penser à tout ce temps qui aurait pu être passé avec eux me plombe.
Plus tard je rejoins S et G dans un bar de Bastille, ils viennent de signer un PACS et tout est bon prétexte. Après l’intervention pleine de tact du videur du bar (pour une broutille) l’ambiance est plus que mauvaise. Nous allons ailleurs, pour finir.

Douceur du taxi au travers des lumières des boulevards. Peut-être est-il entre quatre et cinq heures du matin, le chauffeur lui aussi en bout de course allait même oublier de me faire payer. Sourires. Bonne nuit. Lorsque j’arrive devant ma porte le petit baladeur que m’a offert mon frère ne veut plus s’allumer. La fatigue de tout.